La rubrique metal

Cher.ères métalleux.ses et curieux.ses, je vous propose aujourd’hui une rubrique dédiée au genre musical du metal ! Et pour cette première, j’ai choisi de faire un focus sur mon groupe favori : Magoyond !

Le groupe

Magoyond a été fondé par Julien « Le Mago » et Romain « Yond » en 2007. La formation a connu plusieurs changements, et se compose dorénavant du Mago, chanteur et guitariste, d’Arnaud « Aspic », bassiste et claviériste, Bruno « Nobru », batteur, et Victor « Vito », guitariste également.
Il compte actuellement trois albums, dont le dernier paraîtra le 28 octobre (pour vous, il est déjà paru !) : Pandemia (2012), Kryptshow (2019) et Necropolis (2022).
Magoyond se définit comme un groupe de metal alternatif. Dans les faits, il est très compliqué à catégoriser, car chaque chanson est unique. On notera également un mix avec d’autres genres, tels que le jazz.


L’interview

Quelle chanson tu conseilles pour aborder le groupe, appréhender le style ?

Pour moi y a deux aspects : soit on commence à écouter par nos reprises (Le Pudding à l’Arsenic (Astérix) ou Soyez Prêtes (Le Roi Lion)) parce que ce sont des versions très personnelles au groupe, qui posent un petit peu les bases musicalement de ce que ça donne, et en termes de paroles, de ce que ça peut rendre. Du coup c’est facile, après, de dire aux gens « si vous avez apprécié ça, sachez qu’il y a tout un univers derrière qui est similaire à ça, un peu cynique, chanté en français et tout ». Si on enlève les reprises, je pense que Goliath Paradise, qui est sorti aujourd’hui, est une bonne base. Il y a Vegas Zombie, aussi ou le Chapiteau des Supplices.

Comment tu résumerais l’univers du groupe ?

L’histoire de base, qui est décrite dans les trois albums qui sont sortis ou vont sortir, c’est l’histoire d’une petite ville, qui a vu naître le virus Z, et ce virus a commencé à zombifier les gens. Plus la zombification du monde avançait, plus les monstres se regroupaient dans cette petite ville, jusqu’à un point de non-retour, où il y a eu plus de morts et de monstres que de vivants, et ça, c’est considéré comme la fin du monde. Et aujourd’hui, l’univers de Magoyond, en tout cas dans ces trois albums là, c’est un focus sur la ville de Magoyondville, et sa transformation pendant la fin du monde. On y voit des commerces qui ouvre, on y voit des personnages, des lieux emblématiques, et on suit un petit peu quelques personnages à travers leurs regards, qui voient la fin du monde étalée sur dix ans

Comment tu définirais le « message » de chaque chanson ?

L’idée est que tout l’univers soit cinématographique. C’est-à-dire que quand on commence une chanson, peu importe sa thématique, on fait passer une image dans la tête d’une personne, et qu’avec les bases communes de la pop-culture, la personne puisse se dire « c’est une ambiance de vampire, de fin du monde, de zombie, de terreur… ». Chacun peut y voir ce qu’il veut, et c’est génial. C’est très difficile de mettre des mots concrets sur ce genre de choses. Mais tout a été écrit, par contre. Tout a été pensé, réfléchi, comme une vraie histoire, qui est distillée au travers de petites nouvelles. Ça, j’aime bien le dire, car c’est vraiment ce que c’est : les chansons de Magoyond, c’est comme un recueil de nouvelles en plusieurs tomes, et chaque chanson, c’est une petite nouvelle qui alimente ce gros « lore ».

Quelque chose à ajouter ?

Ecoute, là il va falloir que j’aille répéter. On a des concerts d’Halloween à préparer, qui sont dans dix jours pile. Toutes les dates sont sold-out, c’est trop bien, de voir qu’en plus, l’engouement des gens se poursuit dans les salles de concerts, c’est la plus belle chose qu’un artiste puisse espérer, surtout après ces retours laborieux dans les salles, et ces deux années de Covid.